Le corps, une intelligence complexe et fascinante à explorer
Depuis notre plus tendre enfance, la société nous apprend à nous forger une conscience capable de bien vivre en groupe.
Nous ne sommes pas seulement cette conscience sociétale, nous sommes bien plus que cela. Nous avons un corps, ce partenaire de vie que l’on passe plus de temps à blâmer qu’à remercier.
Or, du matin à votre réveil, jusqu’au soir au moment de vous endormir, combien de temps passez-vous à écouter votre corps et tout ce qu’il a à vous dire ? Comparez maintenant ces éventuels petits moments privilégiés à tout ce temps passé à suivre des règles abrutissantes, à regarder la télé, à fuir vos émotions dans la nourriture ou le repli sur votre téléphone, à être enfermé entre quatre murs dans le but de travailler pour (sur)vivre.
Voir le corps comme un simple véhicule, qui se fatigue et s’use avec le temps, en fonction d’une génétique hasardeuse et capricieuse, est selon moi une invention occidentale très récente. De nombreuses cultures un peu plus anciennes baignent encore dans des rituels permettant de remercier « le corps » comme une entité à part entière, notamment en Afrique et dans les quelques tribus autochtones réparties à travers le monde. Ils chantent, dansent, peignent leurs corps, honorent leur chance d’avoir un corps à leur disposition qui fonctionne et qui reste le garant de la VIE.
Votre corps cherche en permanence à communiquer avec vous. Et si vous ne l’écoutez pas, alors il va chercher à se manifester de plus en plus fort.
Une personne vient me voir pour arrêter de fumer
Son raisonnement, conscient, ressemble souvent trait pour trait à ce qui suit :
J’ai commencé à fumer pour faire comme les copains, pour m’intégrer socialement, et ensuite je n’ai plus pu m’arrêter. Aujourd’hui, j’ai envie de redevenir non fumeur, pour ma santé, pour voir mes enfants grandir, pour pouvoir économiser de l’argent que je pourrai utiliser pour voyager. Même mon spécialiste me dit que si je n’arrête pas très vite, je vais finir par avoir un cancer des poumons.
Mais pourtant, j’ai beau savoir tout ça, je n’y arrive pas, c’est plus fort que moi.
Ce n’est que la partie émergée de l’Iceberg. Souvent, au niveau de votre inconscient, son point de vue pourrait, par exemple, ressembler à cela :
- La cigarette du matin : La cigarette du matin, moi le corps, me sert à enfouir les émotions difficiles liées au boulot. Si je ne fume pas, je ne peux simplement pas aller bosser !
- La cigarette de la pause au travail : Cette cigarette sert à garder un lien social avec mes collègues. Si on ne fait pas la pause ensemble, on ne se parle jamais et cela me rend triste.
- La cigarette avant la cantine : Cette cigarette sert à alerter le conscient qu’il y a un gros traumatisme émotionnel à libérer en rapport avec des moqueries à la cantine du collège.
- La cigarette avant de reprendre le boulot : La cigarette avant de reprendre le boulot me permet de me recentrer et d’être encore plus productif. Si le boss est content, alors je me sens soulagé d’un poids.
- La cigarette au téléphone et en voiture : La cigarette à chaque fois qu’on est au téléphone en voiture me permet de rappeler au conscient qu’il est très important qu’il reprenne contact avec son papa avant qu’il ne soit trop tard.
- La cigarette le soir avant de me coucher : Elle permet d’aller prendre l’air et de sortir de l’environnement épuisant à la maison. J’ai besoin de moments « dans ma bulle ».
Le problème, c’est que les thérapies dites “brèves” écoutent les revendications du conscient et non les besoins du corps.
Les thérapies brèves pour arrêter de fumer reposent majoritairement sur des dynamiques mécaniques (on enlève le comportement sans se soucier de tout ce qu’il peut y avoir derrière) qui ne nous parlent absolument pas chez HUNKAAR.
Et à votre avis, si nous permettons au conscient de ne plus fumer en supprimant toutes les cigarettes par la volonté du jour au lendemain, quid de toutes les utilités pour le corps citées en exemple plus haut ? Elles se déplacent vers d’autres symptômes.
Ces utilités se déplacent alors vers d’autres comportements, plus ou moins facilement identifiables.
- J’ai arrêté de fumer, mais j’ai pris 10kgs la première année.
- J’ai arrêté de fumer, mais je suis plus irritable.
- J’ai arrêté de fumer, mais je dors moins bien.
- Et il y a tous les déplacements de symptômes qu’aucun conscient (ou même thérapeute) ne peut capter. C’est en interrogeant les corps à qui on avait fait arrêter de fumer par des méthodes mécaniques, que des déplacements de symptômes quelquefois très subtils ressortent : pelade, alcool, eczéma, psoriasis, fibromyalgie, migraines, allergies, et la liste est longue…
Notre éthique est non négociable
Notre objectif est de vous permettre d’aller mieux, à la fois à un niveau conscient, et corporel (inconscient). Nous ne délaisserons ni l’un, ni l’autre.
Avant de commencer notre travail ensemble, nous vous demanderons de signer cette charte d’exercice dont vous pouvez d’ores et déjà avoir un aperçu en cliquant sur le bouton ci-dessous.